Inutile de faire dans l’euphémisme, la première partie du film est tout simplement incroyable ! La mise en scène de Soi Cheang est d’une virtuosité folle et confirme la maîtrise totale de son art. Et si on jubile devant les prouesses physiques des acteurs, City of Darkness n’est pas qu’un film de baston : Soi Cheang s’applique à y montrer la solidarité chez ces laissés-pour-compte, abandonnés par les institutions et les politiciens. Symbole d’un cinéma hongkongais revigoré, doté d’une énergie folle et d’une générosité sans pareille, son film est un uppercut!
Le Bleu du Miroir