Anaïs Barbeau-Lavalette plante ses yeux dans la vérité, n’atténuant jamais les impacts de son propos, mêlant des images d’archives d’une violence inouïe à des propositions plus symboliques, mais tout aussi bouleversantes. Adapté du roman autobiographique éponyme de Romain Gary (magistralement interprété par un Denis Ménoché tout en nuances), son Chien Blanc rappelle avec une douloureuse acuité notre impuissance collective à affronter les mythes qui, érigés en système, perpétuent les disparités raciales, les injustices et les préjugés.
Le Devoir