Jeanne rejoint son amie Élisa à la campagne, près d’un château abandonné devenu un tiers-lieu bouillonnant. Amaury, promoteur en hôtellerie de luxe, convoite l’endroit. Tous trois convergent malgré eux vers ce lieu d’entraide et de subversion... Mais combien de temps cet asile d’aujourd’hui pourra-t-il résister à ce monde de fou ?
Après Tout ce qu'il me reste de la révolution, Judith Davis poursuit l’exploration des fractures sociales et de l’immiscion du capitalisme dans les derniers espaces communs. En liant réflexion fine sur la charge mentale des femmes, et monologues saisissants sur l’auto-anesthésie des dominants, cette comédie politique rafraîchissante donne envie de faire de longs câlins aux arbres, et de de préserver ce qu'il y a de sauvage, en soi comme ailleurs.
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